Ce workshop abordera la thématique délicate de la rédaction du certificat de travail. Il vous éclairera, à travers de nombreux cas pratiques, tirés de la jurisprudence tant fédérale que cantonale, sur l’art de jongler entre les principes, souvent contradictoires, de bienveillance et de véracité qui régissent la rédaction de ce document.
Le certificat de travail est essentiel pour favoriser l’avenir professionnel du travailleur. Il doit être rédigé de manière bienveillante. Il ne peut pas contenir des termes péjoratifs ou ambigus ainsi que des allusions inutilement dépréciatives. Mais attention, le collaborateur ne dispose pas, contrairement aux idées reçues, d’un droit à recevoir un bon certificat de travail.
Dans certaines situations, il peut et même doit contenir des faits et appréciations défavorables lorsque ces éléments sont pertinents pour un employeur potentiel.
Lorsqu’un collaborateur se montre querelleur, enregistre ses collègues à leurs insu, voire pire, commet un vol au détriment de l’employeur, se pose la question de savoir si l’entreprise peut en faire état dans le certificat et de quelle manière. L’employeur ne peut pas établir un certificat de travail faussement élogieux, sous peine d’engager sa responsabilité civile et pénale.
Autre sujet sensible : la mention de la maladie et de l’absentéisme du collaborateur dans le certificat de travail. Ces situations font l’objet d’une jurisprudence restrictive qui impose à l’employeur de tenir compte de l’ensemble des circonstances du cas d’espèce. Notre expertise vous sera précieuse pour appréhender l’établissement des certificats de travail de votre personnel, de manière conforme à vos obligations.
















